LOIN : le premier court-métrage des 3èmes A

 

Voici un nouvel article dédié au cinéma !

Après avoir participé à un long – métrage, la 3ème A, dans le cadre d’un projet avec la Cinémathèque Française (lieu de conservation et de projection de films) a cette fois-ci réalisé un court-métrage (pour ceux qui ne le sauraient pas, un court métrage est un film court qui peut aller de 20 secondes à 52 minutes) !

Voici le making-off du tournage :

La problématique sur laquelle nous devions travailler était la suivante: «  Comment exprimer une scène de joie au cinéma ? »

Question à laquelle nous avons beaucoup réfléchi !

Pour avoir une idée plus claire de ce qui nous était imposé, nous avons, d’abord, regardé différents films puis nous avons fait des propositions de scénarii. Enfin, nous avons écrit en petits groupes le séquencier (descriptif détaillé de chaque scène). Une fois le séquencier approuvé par toute la classe, nous avons fait des castings pour choisir les acteurs et fait des repérages pour définir exactement les lieux où nous allions tourner. C’est ainsi qu’arriva le jour du tournage… Une seule journée pour tout filmer, sacré challenge !

Nous nous sommes rendus, le matin, devant la cité Maurice Thorez où nous avons filmé la première scène. Cela a été assez long et difficile car nous n’avions presque aucune expérience. Il fallait être silencieux, prendre soin du matériel, et surtout être attentifs et ne pas parler tous en même temps ! Nous échangions nos rôles à chaque scène différente. Il y avait :

  • Le réalisateur et son assistant (ceux sont eux qui commandaient le plateau).

  • Le perchiste et l’assistant-son (ils enregistraient et vérifiaient si on entendait bien les voix de tous les acteurs).

  • Le caméraman et son assistant (l’un tenait la caméra, l’autre s’occupait de vérifier si le cadre était respecté et le plan bien filmé).

Chaque scène devait être filmée et répétée plusieurs fois avec différents plans afin de pouvoir choisir la meilleure prise possible et le meilleur angle de vue disponible au montage. Mais ce n’était si facile… Les bruits de voitures, de trains, d’hélicoptères, les passants qui traversaient le champ de la caméra, les problèmes de sons, les acteurs qui fatiguaient bien évidemment… sont des exemples des mille et un contretemps auxquels nous avons dû faire face. Tout cela pour en arriver à la conclusion qu’une scène de seulementdeux minutespeut demanderquatre longues heures de travail (à l’ombre et dans le froid, je précise !Les conditions ne sont, en effet, pas toujours très agréables…)

Nous sommes revenus au collège après cette première matinée pour prendre notre pause déjeuner et repartir aussi vite pour le parc des Cormailles où nous avons filmé les quatre scènes restantes ( Et oui, nous n’avions plus beaucoup de temps !).

Heureusement nous avons plutôt bien enchainé la suite. Chacun savait alors ce qu’il avait à faire et à dire. Nous avons ainsi pu finir dans les temps.

Aussi éprouvant que puisse être un tournage, il y a eu bien évidemment de très bons moments. Nous avons même quelquefois dû faire preuve d’ingéniosité ! Par exemple, nous avons, pour accomplir notre travelling-arrière, « emprunter »un cadi trouvé dans la cité le matin même ! Tous les moyens sont bons pour filmer une scène !

Romane Nal